Projets

Chercheurs-euses en danger

Attachée à la tradition genevoise d’asile intellectuel, l’UNIGE s’engage depuis de nombreuses années en faveur de la liberté académique, notamment en accueillant des chercheurs et chercheuses en danger au sein de ses unités de recherche. Près d’une trentaine d’entre eux, persécuté-es en raison de leurs recherches ou issue-es de zones de conflit, ont été accueillis à l’UNIGE depuis 2011. Le Free to think report 2024, publié par le réseau Scholars at Risk (SAR), met en lumière des besoins toujours croissants, en lien avec la multiplication des zones de conflit, mais également la montée en puissance des régimes autoritaires partout dans le monde.

En 2025, l’UNIGE accueille 9 chercheurs et chercheuses en danger, issues d’Afghanistan, du Yémen, d’Ukraine et d’Haïti.

Le dispositif d'accueil des chercheurs-euses en danger

Pour qui ?

Le dispositif de l’UNIGE s’adresse aux chercheurs et chercheuses qui ont été identifiés par le réseau Scholars at Risk (SAR) ou qui sont au bénéfice d’un permis lié à l’asile en Suisse. Il s’agit de chercheurs-euses confirmé-es, titulaires d’un PhD ou au bénéfice de plusieurs années d’enseignement au niveau universitaire, ayant plusieurs publications à leur actif.

Comment ?

La Délégation intégration reçoit les demandes, qu’elles émanent du chercheur ou de la chercheuse en danger, d’une unité souhaitant l’accueillir à l’UNIGE, ou du réseau Scholars at Risk. La Délégation intégration se charge de faire le lien avec une unité d’accueil potentielle, et de préparer l’arrivée du chercheur ou de la chercheuse. Les modalités d’accueil peuvent varier en fonction des situations, et sont définies en collaboration en avec la Faculté et l’unité d’accueil.

Financement ?

En fonction des situations, l’accueil peut être co-financé par une bourse FNS-SAR, et/ou par une bourse de l’UNIGE. Les bourses de l’UNIGE sont financées par des donateurs externes à l’UNIGE, tant privés que publics. Un complément de financement est demandé à la faculté ou à l’unité d’accueil dans tous les cas. 

Qui décide ?

Les dossiers sont préparés par la Délégation intégration, et soumis pour approbation au Comité de soutien aux chercheurs·euses en danger, présidé par le Vice-Recteur aux relations internationales Stéphane Berthet.